Quartier maraîchers

Du maraîchage au quartier des Maraîchers !

(Épisode 8)*

Le quartier des Maraîchers, quel Colmarien n’en a pas entendu parler ? Entre sanctuaire naturel, paysages façonnés par son histoire agricole, et agréable lieu de vie riche notamment en structures sportives et culturelles, il constitue un patrimoine singulier de la Ville de Colmar… À découvrir absolument, dans les lignes de ce magazine et dans sa version numérique et, surtout, en en parcourant les rues et sentiers !

Pourquoi « Maraîchers » ?

Une fois n’est pas coutume, ce quartier a pris le nom de l’activité historique de la zone…


Maraîchers d’hier et d’aujourd’hui : une passation réussie !

Après avoir compté une centaine de maraîchers dans les années 50, le quartier en abrite encore une dizaine ! Parmi eux, Robert Burgaentzlen, à la retraite aujourd’hui, et ses successeurs Adisa et Melmin Hodzic… Infatigables travailleurs, ils vivent l’aventure du maraîchage autant par passion que par obligation. Ils se rencontrent toujours régulièrement avec au programme : échanges d’idées, partages d’expériences, conseils… A noter qu’il s’agit de la première expérience de culture de champignons en salles climatisées de France ! Et la maîtrise technique (température et hygrométrie) est parfaite… On retrouve aujourd’hui ses champignons dans les cuisines des meilleurs restaurateurs de la région, à gouter absolument ! 


Une université de taille humaine

Une université, une bibliothèque (ouverte à tous, sur rendez-vous en ce moment), un gymnase : de quoi permettre de mettre en pratique le fameux adage latin : mens sana in corpore sano (un esprit sain dans un corps sain) ! Née des besoins industriels et scientifiques, elle fêtera ses 50 ans en 2025, mais son histoire est bien plus ancienne ! Devenue « de plein exercice » en 1975, elle s’est construite au fur et à mesure à partir de ses différentes composantes (facultés, IUT, écoles d’ingénieurs), aux côtés des laboratoires de recherche et des services.. Si elle a la particularité d’être fortement professionnalisante, elle a aussi su faire de son environnement transfrontalier un atout majeur. 



Aux Maraîchers, on cultive aussi… la culture !

Si des œuvres de street art fleurissent un peu partout en ville, le quartier des Maraîchers en concentre tant qu’on peut le classer comme « musée à ciel ouvert » : citons le Mur, de l’association éponyme, ou la rue du Rhin, présentée par la Villa Tschaen. Ayant élu domicile dans le quartier, le Grillen est certes une salle de spectacle avec une importante programmation d’associations locales… mais c’est aussi un Centre de ressources de musiques actuelles (CRMA). Mentionnons encore le musée des usines municipales ! Ouvert sur demande et situé sur le site-même de l’ancien pompage des eaux du bassin de vie de Colmar, il présente le patrimoine industriel rattaché aux activités des usines municipales : eau, éclairage, gaz, électricité et transports publics.


Robert Burgaentzlen
Maraîcher à la retraite

“ Le circuit court a le vent en poupe, particulièrement depuis le premier confinement. Mais de fait, toutes les formes de culture sont complémentaires : il y a de la place pour tout le monde ! ”


Après avoir compté une centaine de maraîchers dans les années 50, il reste aujourd’hui une dizaine d’entre eux pour porter haut le maraîchage colmarien ! Parmi ceux-ci, Robert Burgaentzlen, à la retraite aujourd’hui et son successeur Melmin Hodzic, accompagné par son épouse Adisa. Une aventure vécue par ses infatigables travailleurs, maraîchers par passion bien plus que par obligation. Alors que Robert Burgaetzlen est à la retraite depuis de nombreuses années, il vient régulièrement rencontrer Melmin Hodzic pour échanger des idées, partager des expériences, donner des conseils : une passation qui se transforme en réussite, gage positif pour un avenir prometteur ! Première expérience en France de culture de champignons en salles climatisées grâce à une parfaite maîtrise technique (température et hygrométrie), c’est la belle réussite de l’entreprise. On les trouve partout et aussi chez les meilleurs restaurateurs de la région ; une fois qu’on y a gouté, on ne s’en passe plus ! 


CHIFFRES CLÉS

  • 9 collaborateurs
  • 10 variétés de salades
  • 4 tonnes/semaines de champignons

1.
Bonjour à tous les trois. Pouvez-vous vous présenter et nous parler de vos parcours ?

Robert Burgaentzlen

Tous deux de parents maraîchers, c’est après notre mariage, en 1976, que mon épouse Colette et moi-même avons décidé de nous installer à notre tour comme maraîchers à Colmar. Nos parents respectifs nous ont offert chacun 50 ares de terrain. Mes parents nous ont prêté le matériel nécessaire au lancement de l’exploitation. Nous avons bien sûr beaucoup travaillé, mais il reste que nous avions un principe à la maison : on ne parlait pas travail entre 19 heures et 6 heures. Il s’agissait alors, pour nous, de privilégier notre bien-être (nous trouvions même le temps de faire du sport…) et notre famille ! Comme nos enfants n’ont pas souhaité reprendre le flambeau, j’ai dû trouver un successeur et, en rencontrant Melmin, j’ai très vite su que ce serait lui…

Adisa et Melmin Hodzic

Pour ma part, je suis arrivé en France en 2006 pendant la guerre de Yougoslavie. J’ai alors trouvé ce travail d’ouvrier maraîcher chez Robert Burgaentzlen. Après deux ans, je suis devenu responsable des cultures, poste que j’ai occupé pendant 5 ans, avant de me voir proposer de reprendre en location l’entreprise, il y a 15 ans déjà. Adisa est arrivée à l’âge de 16 ans, en 1999. Mariés depuis 17 ans, nous travaillons tous les deux sur l’exploitation. Nous nous voyons régulièrement tous les trois, pour échanger. Je crois que c’est très enrichissant pour chacun d’entre nous.

2.
Qu’est-ce qui a changé dans votre métier ?

Soucieux de notre santé et de celle de nos collaborateurs, nous avons fait certains choix, depuis le début de notre activité, qui ont changé notre façon de travailler. Parmi eux, il y a l’investissement dans du matériel pour soulager les mauvaises postures… et je vous laisse imaginer les progrès qui ont été faits sur les 50 dernières années ! Je citerais simplement les élévateurs, les hayons ou les fourches. Afin de trouver « l’optimum » de mon activité (et non le maximum), j’ai mis en place une comptabilité analytique, qui m’a permis de déterminer, pour chaque production, le meilleur rapport qualité/rentabilité. Grâce à de précieux conseils de techniciens spécialisés, nous avons par exemple trouvé la bonne équation pour faire murir nos champignons, plus ou moins rapidement en fonction de nos besoins : la température et le taux d’humidité parfaits ! Quand nos espaces sont devenus insuffisants, nous sommes aussi sortis de Colmar pour acheter de nouveaux terrains en pleins champs.Enfin, et ça a été une révolution, nous sommes passés à Internet pour la commande de paniers, qui peuvent être soit récupérés, soit livrés à domicile ! Le circuit court, si c’est un concept très à la mode, est notre façon de travailler depuis toujours. J’ai moi-même été voir les magasins proches pour vendre mes produits en direct, en plus de notre présence sur les marchés de la région. 

3.
Comment imaginez-vous l’avenir de votre métier ?

On en parlait à l’instant et, avec les confinements, ce mode de consommation a pris de l’ampleur : je pense que le circuit court a de beaux jours devant lui. Nous jouerons cette carte-là, celle de la proximité et du prix honnête, puisque – nous en sommes persuadés – il y a des clients pour tous types de production ! Nous sommes complémentaires et non opposés. Je trouve aussi qu’il est dommage d’opposer des notions comme circuit court et biologique, par exemple. Nos champignons ne rencontrent absolument aucun produit phytosanitaire durant toute leur existence : de la « paille » qui vient du paysan à la distribution, tout est naturel… et nous n’avons pourtant pas le label « bio » !

Je pense aussi que la grande distribution se déshumanise (citons les caisses automatiques qui se développent rapidement). Chez nous, et ça ne changera pas, nous sommes très proches de notre clientèle, nous échangeons beaucoup, il existe une vraie convivialité. La priorité reste toutefois le respect des employés et des clients et la qualité de nos produits ! 


Un peu d’histoire

L’histoire des établissements Kiener

Originaire de Riquewihr, la famille Kiener a marqué de son empreinte l’histoire industrielle du Haut-Rhin… et le quartier des Maraîchers !

C’est en 1830 que Jean André Kiener (Hunawihr 1801 – Colmar 1871), qui exploite alors une centaine de métiers à tisser à bras à Grussenheim et à Oberhergheim, fait l’acquisition du grand moulin dit Weidmühle, à Colmar. Il y établit un tissage de coton équipé de 100 puis de 200 métiers actionnés par roue hydraulique. En 1866, il laisse la direction de son entreprise à ses fils. Dès 1880, son petit-fils André Émile (Colmar 1859 – Colmar 1928) prend la tête de l’établissement A. Kiener et Cie. En 1886, un incendie détruit une partie des ateliers, qui seront reconstruits.

André Kiener procède à la reconversion du tissage de coton en manufacture lainière, intégrant les opérations de cardage, de peignage, de filature, de retordage et de tissage. L’entreprise devient l’un des plus vastes complexes textiles de la région. Premier adjoint au Maire de Colmar de 1902 à 1908, il siège aussi à la Chambre haute du Landtag d’Alsace-Lorraine à Strasbourg à partir de 1911. Il fait également bâtir le nouveau bâtiment de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Colmar, mais décède avant son inauguration en 1930.

À sa mort, ce sont ses deux fils Jean-Jacques et André qui prennent sa succession. Entre les deux guerres, la crise touche le textile et l’usine perd ses marchés. Au lendemain de la guerre et sous l’impulsion d’Alexander Berglas, administrateur de l’établissement de 1947 à 1957, l’usine prend un nouvel essor grâce à la modernisation des techniques et à l’achat de matériel de pointe. 

En 1957, Alexander Berglas rachète l’usine qui se nomme désormais « Manufacture lainière Berglas-Kiener et Cie ». L’usine compte alors 1 900 ouvriers. En 1975, elle est rachetée par le groupe anglais Courtaulds mais dépose le bilan en 1978. C’est alors la société Cernay S.A. qui investit dedans. En 1980, il n’y a plus que 410 personnes en activité sur le site de Berglas-Kiener. En 1995, après six plans de redressement, la Chambre commerciale du tribunal judiciaire prononce la liquidation judiciaire de l’entreprise. L’usine ferme définitivement ses portes le 6 septembre 1995. 

Rachetés par la Ville de Colmar, les bâtiments abritent aujourd’hui, entre autres, l’Université de Haute-Alsace.

  • 1830 | André Kiener crée un tissage de coton au lieu-dit Weidmühle
  • 1880 | André Émile Kiener prend la tête de l’établissement
  • 1928 | l’usine compte 3 000 ouvriers
  • 1957 | Alexandre Berglas rachète l’usine, qui prend le nom de « Manufacture lainière Berglas- Kiener »
  • 1995 | liquidation judiciaire de l’usine

L’hôpital Schweitzer : une prise en charge de qualité !

L’hôpital Albert Schweitzer, pôle de santé privé, est un établissement de médecine – chirurgie – obstétrique (MCO) proposant 233 lits et places. Disposant d’un département de chirurgie, il rassemble un grand nombre de spécialités et s’appuie sur un important plateau technique d’imagerie médicale, également accessible aux patients externes. 

Historique

  • 1997|Fusions des 3 cliniques privées de Colmar
  • 2004|Première pierre du nouvel hôpital
  • 2007|Accueil des premiers patients
  • 2012|Signature d’un mandat de gestion avec la Fondation du Diaconat de Mulhouse
  • 2020|Création d’un service de rééducation cardiaque et respiratoire


Un sport peut en cacher bien d’autres…

Pierre de Coubertin disait : « le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre ». Faire du sport est aussi et tout simplement gage de santé ! Et en la matière, Colmar offre à ses habitants une multitude de possibilités. Dans le quartier des Maraîchers, en particulier, on trouve le complexe sportif du Grillen, le centre hippique, le parcours de santé ou encore le skate-park ! Un quartier gâté en structures sportives, donc, mais aussi tout proche de bois, de forêts et d’innombrables chemins de campagne, qui offrent à ses habitants un formidable terrain de jeu pour pratiquer marche, course à pied ou vélo !


Youssra Fadil
étudiante à l’Université de Haute-Alsace

“ Colmar est une belle ville avec une architecture historique originale.
Si je devais citer trois avantages à vivre à Colmar, je dirais : le climat, la proximité des villes frontalières et la sécurité ! ”


1.
Bonjour Youssra. Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?

Je m’appelle Youssra Fadil. J’ai 23 ans, je suis née et j’ai grandi à Casablanca, au Maroc. J’habite à Colmar depuis septembre 2020. J’ai obtenu mon baccalauréat en sciences physiques en 2015 au Maroc avec une mention bien. Ensuite, j’ai opté pour un DUT en gestion des entreprises et des administrations à l’École supérieure de technologie à Casablanca, puis pour une spécialisation en marketing au travers d’une licence professionnelle marketing et vente au sein de la même école. J’ai enfin choisi de faire un master en marketing et ingénierie de la franchise (MIFER) au sein de la Faculté de marketing et d’agrosciences de l’Université de Haute-Alsace (UHA) de Colmar. 

2.
Pourquoi avoir choisi Colmar et qu’en pensez-vous ?

J’ai choisi de continuer mes études supérieures en France pour la qualité de son système éducatif et la riche expérience professionnelle qu’elle offre aux étudiants. Colmar plus précisément ? Cette décision fait suite à la forte recommandation de mes anciens enseignants à Casablanca dans le cadre des relations entre les deux établissements. Après avoir échangé avec plusieurs lauréats de la formation MIFER, j’ai validé mon choix sur la plateforme de Campus France.

L’UHA est particulièrement reconnue pour sa formation sur la franchise et le commerce en réseau depuis des années. D’ailleurs, je la recommande vivement aux étudiants intéressés par cette spécialisation, car son programme de formation est riche et complet, tant en théorie qu’en pratique. 

Outre le professionnalisme et la qualité des enseignements, deux choses m’ont impressionnée à l’UHA, en tant qu’étudiante étrangère. D’abord, la bienveillance du service des étudiants étrangers et son accompagnement depuis mon arrivée à Colmar. Ensuite, la mobilisation de la faculté, qui nous a assuré un enseignement flexible et de qualité durant toute la période de la crise sanitaire ! Cela a été rendu possible par la bonne organisation du corps professoral et son accompagnement social, psychologique et matériel : mise à disposition des équipements informatiques nécessaires à la bonne conduite des cours à distance, repas Crous ou même suivis par la médecine préventive de l’université… J’en profite pour remercier les responsables de la faculté, et plus précisément la directrice du département marketing de la FMA, Madame Saloua Bennaghmouch.

Quant à Colmar, je trouve que c’est une belle ville touristique avec une architecture historique spéciale. Je la trouve à la fois calme et conviviale. Juste parfaite pour faire des excursions en pleine nature ou prendre un verre entre amis au centre-ville. 

Si je devais citer trois avantages au fait de vivre à Colmar, je dirais : le climat continental, la proximité des villes frontalières (Suisse et Allemagne) et la sécurité.

Et si je résume le confinement en deux mots, je dirais : belle opportunité !

3.
Comment et où imaginez-vous votre avenir ?

Pour le moment, je compte continuer ma deuxième année dans le même programme et j’envisage de faire ma carrière professionnelle en France. À moyen terme, si je trouvais une opportunité d’emploi à Colmar, je serais preneuse. Sinon, je n’hésiterais pas à revenir et à inviter mes proches à passer de belles vacances ici !


CHIFFRES CLÉS

  • 10 | maraîchers en activité
  • 79 % | de surface naturelle
  • 200 | jours d’occupation/an au Grillen

Route de Bâle janvier 1955

Maison du Neuland 1913

Article paru dans la rubrique Histoire du Point colmarien en 2018

UN MARAÎCHAGE SANS ÂGE…

Si les maraîchers occupent aujourd’hui une place à part à Colmar : quartier éponyme, festivités de la saint Fiacre (leur saint patron), etc., ce n’est bien sûr pas sans raison… L’Histoire les a en effet conduits sur ces terres qui nous entourent, sachant aussi – malgré l’extension urbaine – les y faire rester. 

Colmar au jardin, ça date !

Avant même l’élévation de Colmar au rang de ville, les archives font état de la présence d’une culture maraîchère, mentionnant le lieu-dit de la Krutenau (« la plaine à choux ») dès 1209 ! C’est dire à quel point les terres de notre ville attirent, depuis longtemps, les jardiniers (Gärtner)… Leur corporation figure d’ailleurs en bonne place, en 1356, dans la première liste des vingt corporations de la ville. 

Ces ancêtres des maraîchers vendent alors leurs produits près de la collégiale Saint-Martin, puis au niveau de l’actuelle église Saint-Matthieu. On en retrouve aussi la trace sur les marchés de Mulhouse, Guebwiller et Vieux-Brisach. Leurs choux, radis, navets, carottes, et surtout leurs oignons, jouissent à l’époque d’une excellente réputation.

Le terroir colmarien offre en effet des conditions idéales à l’activité maraîchère. En 1552, dans sa CosmographieUniverselle, le savant humaniste Sebastian Münster indique, en décrivant Colmar, que « la plaisante cité est située en une plaine fertile ayant de tous côtés une grande quantité de vins et de blés ». Et, suite de son analyse : « La terre est principalement bonne à porter froment, oignons et jardinages ».

Céréales, raisins et légumes y poussent, il est vrai, en abondance, et il n’est pas rare que, sur certaines parcelles, des propriétaires développent conjointement activités viticoles et maraîchères : ce sont les fameux « Rabseppi » colmariens. 

Quand les maraîchers fleurirent… 

  • À la fin du 19e siècle, la profession connaît un développement inédit : en 1869 est créée une société d’horticulture et de viticulture qui, à partir de 1892, compte une section spécifique consacrée au maraîchage. Colmar, alors ville de garnison intégrée au 2e Reich allemand, voit sa population et donc sa demande en produits de la terre fortement augmenter. Les surfaces cultivées de la Speck, la Semm, les Noehlen, la Silberrunz, la Niederau sont alors agrandies et accueillent les maisons des maraîchers, qui viennent s’installer au plus près de leurs cultures. C’est – vous l’aurez compris – le début du quartier des Maraîchers ! Vers 1910, la production a ainsi été multipliée par dix par rapport à 1880. Impressionnant, non ?1209 : 1re mention de la Krutenau (« Plaine à choux ») 
  • 1356 | liste des corporations de la Ville, où figurent les Gärtner
  • 1869 | création de la société d’horticulture et de viticulture 
  • 1892 | une section de la société est spécialement consacrée au maraîchage
  • 2016 | 2 843 hectares de terres agricoles sur le territoire de Colmar (42 %)

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