Léopoldine et Célestine sœurs et férues de planche à voile
Pratiquer la planche à voile en habitant à Colmar, c’est atypique ! Comment est née cette envie ?
Léopoldine : À l’âge de sept ans, j’ai participé avec mon parrain au rassemblement annuel de voile à Port Grimaud. Lorsque je suis montée sur la planche, j’ai su instinctivement comment me débrouiller. À mon retour, j’ai demandé à mes parents de m’inscrire dans un club de voile. Mon père m’a répondu « Et pourquoi pas le ping-pong, plutôt ? » (rires). Deux ans plus tard, j’ai intégré le club de voile de Gérardmer. Je fais partie de l’équipe compétition depuis cinq ans et j’ai participé quatre fois aux championnats de France.
Célestine : En voyant ma sœur pratiquer ce sport, j’ai eu envie d’essayer. J’ai intégré l’équipe compétition du club de Gérardmer il y a deux ans. Il y a un équilibre à trouver sur l’eau en fonction du vent. Sur un plan d’eau, c’est plus technique que sur la mer car il faut faire avancer la planche avec la force des bras !
Qu’est-ce qui vous plaît dans la pratique de ce sport ?
Célestine : C’est un sport individuel mais il y a un véritable esprit d’équipe au sein du club, malgré les différences d’âge. Nous sommes une grande famille ! J’apprécie aussi la bonne
entente avec notre coach, qui connaît nos forces et nos faiblesses.
Léopoldine : Nous voyageons dans toute la France pour les compétitions ! Parfois, nos parents nous accompagnent et
profitent de vacances…
Lucien Fohrer gardien de la tour de la Cathédrale
Vous êtes le gardien de la tour de la cathédrale Saint-Martin. En quoi cela consiste-t-il ?
Je fais partie du Conseil de fabrique, où j’ai effectué trois mandats de six ans. Je gravis presque quotidiennement les 244 marches donnant accès à la tour de la cathédrale, et suis devenu incollable sur le fonctionnement de l’horloge. Le quart d’heure, c’est deux sons émis par un marteau qui frappe deux cloches différentes. Pour l’heure, ce sont douze coups, suivis du marteau qui frappe le bourdon, une cloche pesant près de six tonnes !
Le haut de l’édifice est également un observatoire privilégié pour observer les cigognes. Je garde un œil attentif sur le nid situé sur le toit de l’édifice. J’ai baptisé le couple de cigognes Martin et Martine et je suis attentivement les œufs et leur éclosion chaque année. C’est un spectacle magnifique et prenant que de voir grandir les cigogneaux et de suivre leur nourrissage et leurs aventures…
Votre maison, baptisée « la Maison du pèlerin », est la plus photographiée de la ville. Qu’est-ce qui se trouve dans votre vitrine, que vous changez au gré des saisons ?
J’aime aider et guider les visiteurs en racontant des anecdotes sur ma ville. J’ai transformé la devanture de ma maison dans l’idée d’un « cabinet de curiosités », avec différents objets en rapport avec l’Alsace.
Un parcours atypique ?
Un projet original ?
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