Rentrée à l’UHA : les inscriptions en ligne !
À l’Université de Haute-Alsace (UHA), les inscriptions administratives des étudiants se font désormais à distance. Pour l’année universitaire 2021-2022, inutile donc de se déplacer sur les campus !
Tous les étudiants et futurs étudiants (bacheliers s’inscrivant pour la première fois mais aussi étudiants se réinscrivant dans la même année ou dans une année supérieure) peuvent, en ligne et sur une plateforme dédiée, constituer leur dossier, payer les droits d’inscription et déposer toutes les pièces nécessaires. Une dématérialisation qui facilite et accélère les démarches !
Infos pratiques :
Les services universitaires inscrivent les étudiants sur la base des éléments renseignés et transmis en ligne. Les cartes d’étudiant seront disponibles, quant à elles, dès la rentrée dans les facultés. Les certificats de scolarité et les quittances de droits seront envoyés par voie postale aux étudiants.
Attention :
Avant de débuter l’inscription, il est nécessaire de s’acquitter de la Contribution vie étudiante et de campus (CVEC) auprès du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) sur ce site dédié : cvec.etudiant.gouv.fr
Une 5e place au classement des meilleurs IUT de France !
Les Instituts universitaires de technologie de Mulhouse et de Colmar se placent en très bonne position dans le classement des meilleurs IUT de France ! Publié par L’Étudiant en mai 2021, le taux de réussite des étudiants leur octroie en effet une superbe cinquième place…
Calendrier : Inscriptions jusqu’à fin septembre 2021
Contact du service de scolarité centrale
Chiffres clés
77,7 % | taux de réussite en 2 ans
744 | étudiants inscrits sur ces 2 années
Viticulture : quand l’espoir germe…
La variété de vigne Riesling possède une résistance naturelle au virus du court-noué, encore inconnue il y a peu ! C’est la conclusion d’une recherche débutée il y a plus de 10 ans par des chercheurs de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), à Colmar…
Le Grapevine fanleaf virus (GFLV) – car c’est de lui dont on parle – est le principal virus responsable du court-noué de la vigne. Les baisses de production résultant d’infections par cet agent pathogène dépassent les 70 % dans les cas les plus sévères et sont responsables, en France, de pertes économiques d’au moins 400 millions d’euros par an. Si des méthodes préventives permettent de réduire l’impact de la maladie, aucune méthode curative n’est disponible à ce jour…
Des travaux associant génétique et pathologie ont toutefois permis aux chercheurs de l’INRAE de Colmar de découvrir un facteur génétique qui confère au Riesling une résistance naturelle : il s’agit là d’une première dans la lutte contre ce virus, qui touche près de 70 % des vignobles français !
Cette découverte ouvre la voie à la première solution génétique efficace et respectueuse de l’environnement pour contrôler la maladie du court-noué de la vigne : le développement de porte-greffes résistants.
Plus largement, ce travail pourra servir de socle pour mettre au jour un nouveau type de facteurs de résistance conservé chez de nombreuses espèces cultivées. Au-delà de son intérêt dans la quête de solutions aux problèmes agricoles liés aux viroses, cette étude constitue un tremplin pour accéder à de nouvelles informations fondamentales sur les interactions plantes/ virus.
En France
70 % | des vignobles français touchés par le court-noué
+ de 70 % | de baisse de production
400 millions | d’euros de perte/an
Le court-noué : une véritable pandémie virale chez la vigne
Plusieurs voies sont explorées pour lutter contre le court-noué :
- L’utilisation de porte-greffes tolérants aux nématodes vecteurs du virus.
- Le biocontrôle grâce à la prémunition.
La prémunition s’apparente à la vaccination : grâce à l’inoculation préalable d’un variant du virus sélectionné pour sa faible pathogénicité, la plante se défend de variants pathogènes du virus.
Cette méthode consiste à « vacciner » des plants à l’aide de souches de virus hypo-agressifs, ou grâce à des plantes à effet nématicide permettant de réduire le potentiel infectieux du sol.
- Des approches biotechnologiques utilisant des plantes génétiquement modifiées exprimant différentes constructions gèniques.