Michelle Kunegel
Une chef d’entreprise au service du tourisme
Avec son frère, Michelle Kunegel est à la tête des entreprises LK, et plus précisément du groupe LKTOURS/ EUROPATOURS, spécialisé dans le tourisme. Passionnée par son métier, la Colmarienne a su faire sa place en tant que chef d’entreprise.
« C’est un métier fabuleux, qui comporte de nombreuses responsabilités, mais grâce auquel on rencontre des gens de toutes nationalités. Le tourisme, c’est concrétiser le rêve des clients. » Michelle Kunegel n’a pas choisi son métier par défaut, mais par passion. Avec son frère Daniel, elle dirige LK Tours, une entreprise familiale créée par leur grand-père en 1934. La femme de 54 ans s’occupe du réseau d’agences de voyage, tandis que Daniel chapeaute les transports en autocar. « Nous avons nos responsabilités propres, mais nous avons besoin l’un de l’autre », assure la Colmarienne.
Des expériences à l’étranger
« Nous n’avons jamais eu de pression de la part de nos parents pour reprendre l’entreprise. Mais nous avons grandi avec elle », raconte-t-elle. « Je me souviens de ces moments où nous mangions avec les conducteurs, quand j’avais 6 ou 7 ans. Plus tard, l’envie est venue de continuer l’aventure. »
Avant d’intégrer l’entreprise, Michelle Kunegel s’est lancée ses propres défis professionnels, notamment à l’étranger. Des expériences qui l’ont enrichie.
Pour elle, « la femme a sa place à des postes de responsabilité ». Elle sait de quoi elle parle : la Colmarienne est la présidente régionale du réseau FCE France (Femmes chefs d’entreprise), qui rassemble des dirigeantes d’entreprise. « Le management au féminin a toute sa place : la femme reste ce qu’elle est, avec sa sensibilité », conclut-elle.
Ryad Boudebouz
« Depuis tout petit, je regardais mes frères jouer au foot »
Le footballeur professionnel Ryad Boudebouz joue à l’AS Saint-Etienne et pour l’équipe d’Algérie. Mais le sportif est né et a grandi à Colmar. C’est sur les terrains de la Ville qu’il a fait ses tout premiers pas. Un apprentissage qu’il n’oublie pas.
Le ballon rond a toujours été une évidence pour l’homme de 32 ans. « Depuis tout petit, je regardais mes frères jouer au foot », explique Ryad Boudebouz. « Quand j’ai grandi, ils me faisaient jouer avec eux. A 7 ans, j’ai fait partie de l’ASPTT pendant une saison, avant de rejoindre le SRC (Sports Réunis Colmar) jusqu’à mes 12 ans. »
« Colmar, c’est la base de l’expérience que je vis »
Chez lui, le football fait partie de la vie quotidienne. « Nous ne parlions que de foot à la maison. Je n’ai pas essayé d’autres sports. Pour moi, c’était logique. » De son propre aveu, ses frères, Celim et Medhi, sont ses « modèles ». « J’ai toujours pris exemple sur mes deux grands frères, je me suis inspiré d’eux, et de mon père aussi », complète Ryad Boudebouz. En jouant entre amis ou en famille, il développe sa passion. « Il y avait cet esprit de duel, l’envie d’être le meilleur, de dribler le mieux… »
À 12 ans, il part au centre de formation à Sochaux. « Je me rappelle, quand mon père m’a emmené, je lui ai dit : ‘’Si je pars, c’est pour devenir pro’’ ». Il s’est cramponné à cet objectif, et a réussi : après le FC Sochaux-Montbéliard, l’athlète a joué au SC Bastia, au Montpellier HSC et dans des clubs espagnols avant d’intégrer Saint-Etienne en 2019. Depuis 2010, il joue pour l’équipe nationale d’Algérie.
« Dans le foot, le mental, c’est le plus important. Tu arrives dans un centre de formation, tu fais des sacrifices et c’est là que le mental intervient », résume le footballeur international. Son enfance et les années passées à Colmar sont gravées dans sa mémoire. Et dès qu’il peut, il y retourne. « Colmar, c’est la base de l’expérience que je vis. Dans les moments difficiles, tu repenses à l’endroit d’où tu viens. »
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