Jean Duntz
Le costumier se dévoile
Depuis plusieurs dizaines d’années, Jean Duntz crée des costumes pour des artistes, compagnies de danse ou troupes de théâtre.
Le fil conducteur de la vie de Jean Duntz ? Son amour pour la couture, sans aucun doute. « J’ai toujours cousu », se souvient le Colmarien, originaire de Normandie. Jean Duntz a appris seul, en grande partie. Mais quand il était adolescent, il rendait souvent visite à une couturière professionnelle.
À 20 ans, il se lance dans une carrière d’éducateur spécialisé. La couture ne le quitte pas. « Quand on est fait pour quelque chose, on y revient toujours. »
Il apprend le tissage, la teinture végétale… Puis, en 1975, il s’installe à Colmar. De fil en aiguille, Jean Duntz passe du tissage au tissu.
Il devient costumier. L’artiste travaille avec un décorateur de théâtre en Suisse, avec l’Atelier lyrique du Rhin, le Conseil général de la Moselle ou encore des compagnies de danse. Aujourd’hui encore, Jean Duntz dessine, coupe et coud des costumes. « J’aime bien le côté baroque et rajouter des éléments qui donnent du caractère. »
Par ailleurs, il dispense des cours de couture au Centre socioculturel de Colmar. Avec deux artistes, il a créé une association, “Des pas de côté », pour la promotion de la pratique artistique. Le couturier a aussi réalisé le costume du Manneken-Pis de Colmar, qui a été habillé aux couleurs de la Belgique pour son centenaire le 1er octobre dernier.
Brandon Delacote
L’ultra-marathonien repousse ses limites
Le Colmarien Brandon Delacote se passionne pour le trail depuis huit ans. Cette année, il a fini troisième d’un ultra-marathon, l’Ultra X Jordan, en Jordanie.
250 km de course dans le désert de Wadi Rum. Voilà ce que vient d’accomplir Brandon Delacote, en octobre dernier. Dans le cadre de cet ultra-marathon, la centaine de participants courrait entre 40 et 70 km, chaque jour, pendant cinq jours.
Passionné par le sport et la course depuis tout petit, il a découvert le trail (course en pleine nature sur longue distance) quand il travaillait à l’Armée de terre. « Il y a un bel esprit dans cette discipline. »
C’est le premier ultra-marathon qu’effectuait le Colmarien, cette année. Pour lui, il y a un avant et un après. « C’était une expérience de dingue. Je suis revenu changé, je me suis recentré sur l’essentiel », explique le sportif de 31 ans, régisseur à la salle Europe. Il a fini troisième et s’est qualifié aux Championnats du monde de 2024 en Slovénie. « J’ai traversé des paysages à couper le souffle mais le plus important, c’est les rencontres que j’ai faites », écrit-il dans une publication Internet.
Brandon n’est pas près de s’arrêter !
L’année prochaine, il compte participer à un ultra-marathon au Pays de Galles. Sponsorisé par la salle de sport One Fitness de Colmar, il est coaché par l’athlète Sébastien Spehler.
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