Maëlle Kaddah, Faites une pause Colmarienne
Maëlle Kaddah aime partager les bonnes adresses qu’elle connaît et raconter des histoires. Voilà pourquoi elle a créé le média “Pause colmarienne”. « Si je n’avais rien à partager, je serais triste. » Mais tel n’est pas le cas. Car Maëlle Kaddah, 28 ans, est une créatrice. Sa principale activité, en tant qu’entrepreneure, est la création de contenu digital : articles en ligne, vidéo, photo. Et sur son temps libre, elle s’adonne à la création manuelle, la peinture, l’argile, la décoration.
Originaire du Jura, Maëlle Kaddah a étudié au Cours hôtelier de Besançon. Mais après un an d’exercice, elle a souhaité arrêter. Avec son amie Florette Le Brech, elle a créé en 2019 la plateforme numérique “Ma Vie Après” au sujet de la contraception hormonale.
« J’ai un attachement fort à Colmar »
C’est de cette manière que Maëlle Kaddah a mis le pied à l’étrier de la communication digitale. Instantanément, c’est un domaine qui l’a branchée.
Cela fait 9 ans qu’elle habite à Colmar. Le site “Pause colmarienne” est né fin 2022. Son amie Florette Le Brech l’accompagne sur la partie technique. Maëlle Kaddah y partage bonnes adresses et idées de sortie. Comme son nom l’indique, ce média propose à ses lecteurs de prendre le temps de découvrir la ville. De faire une pause.
Sur le compte Instagram de son média, Maëlle poste régulièrement des vidéos. Et la vidéo, c’est ce qu’elle préfère. « Le format “reals” d’Instagram est très stimulant pour ma créativité », confirmet- elle. « J’aime raconter des histoires, trouver un moyen pour permettre aux lecteurs de se projeter », explique-t-elle. Maëlle Kaddah.
« Ce site s’adresse particulièrement aux Colmariens, qui peuvent (re)découvrir de nouvelles adresses. C’est aussi ça le but, partager la richesse de la ville », souligne Maëlle Kaddah, pour qui l’humain est au centre. « J’ai un attachement fort à Colmar car je connais de nombreux commerçants. Cela me donne un sentiment d’appartenance. C’est un peu une vie de quartier, mais à l’échelle d’une ville. »
- Son endroit préféré à Colmar : le Champ-de-Mars au lever du soleil.
- Sa créatrice de contenu préférée : l’illustratrice Lanasonge (@lanasonge sur Instagram).
- Son influence musicale du moment : la funk, notamment l’artiste Dabeull.
+d’infos : pausecolmarienne.com
ou sur Instagram : @pausecolmarienne
Guy Rossi, Le sport, tout simplement
Guy Rossi est un ultra-triathlète (à la retraite) aux performances exceptionnelles. Retour sur son parcours à l’occasion de la publication de sa biographie, écrite par Serge Aimetti.
« Je ne voulais plus la lâcher. » C’était en 1968, à Marseille. Guy Rossi, né dans la cité phocéenne, portait la Flamme Olympique à l’occasion des Jeux Olympiques de Grenoble en tant qu’espoir national en volley-ball. « J’ai parcouru le cours Lieutaud, une grande artère de Marseille. C’était féerique. » S’il a fini par transmettre la flamme, il n’a en revanche jamais lâché sa passion pour le sport. Le volleyball est sa première discipline de prédilection, qu’il découvre à l’âge de 10 ans sur la plage des Catalans.
« Le sport est un moyen de communiquer avec les autres »
Il pratique le volleyball pendant 23 ans, avant de devoir arrêter. Un nouveau chapitre de son histoire sportive s’ouvre alors. Professeur d’EPS, il est installé avec sa famille à Colmar depuis 1979. « J’ai reçu une pub dans ma boîte aux lettres pour le triathlon de Genève en 1985. » Il se laisse tenter par cette discipline qui mêle natation, cyclisme et course à pied. En 1988, il participe à sa première compétition officielle d’ultratriathlon en Alabama (États-Unis). La machine est lancée.
Au total, Guy Rossi réalise 34 saisons en triathlon et ultratriathlon et 11 décaultratriathlons (38 km de nage, 1800 km de vélo et 420 km de course). Ses performances donnent le vertige. Mais il est toujours resté simple et droit dans ses baskets. « Rien ne tombe du ciel, c’est le résultat d’un travail. » Il n’a jamais souhaité devenir professionnel. Et a toujours pu compter sur le soutien indéfectible de sa famille.
S’il a pris sa retraite sportive en 2018 à l’âge de 70 ans, le Colmarien assure n’avoir « que de bons souvenirs » de ses expériences. « J’ai rencontré des gens magnifiques. Le sport est un moyen de communiquer avec les autres. » Et l’ambassadeur de la Ville de Colmar continue de conseiller les sportifs sur la manière de s’améliorer sans abîmer son corps.
- Son endroit préféré à Colmar : le Champ-de-Mars, « un lieu de rencontre magnifique ».
- Les sportifs qu’il admire : L’athlète Jesse Owens et le joueur de football américain Jim Thorpe, mais aussi les Colmariens Béatrice Hess et Bernard Buch, « deux grands sportifs handisport ».
- Son influence musicale : “La ballade des gens heureux” de Gérard Lenorman.
*Guy Rossi, la légende de l’ultratriathlon, de Serge Aimetti (éditions Spinelle) Ancien journaliste, Serge Aimetti a suivi la carrière de Guy Rossi et l’a accompagné dans plusieurs compétitions. L’auteur et l’athlète seront en dédicace à la librairie RUC le 22 juin de 14h30 à18h