Jean Freund, « Le Japon en affiches »
L’histoire de Jean débute au lycée Bartholdi où il découvre le Japon au travers d’un voyage de classe. Voilà désormais 11 ans que ce trentenaire colmarien s’est expatrié dans le pays du soleil levant.
Depuis son enfance, Jean dessine sur ce qui l’entoure et l’inspire, au gré de ses voyages. Un style vintage et coloré qui s’apparente aux affiches de la SNCF des années 30.
Après avoir exposé dans une galerie à Tokyo, il parvient à séduire les amoureux du Japon grâce à ses affiches et cartes postales qu’il rassemble aujourd’hui dans un livre.
90 pages où chaque dessin est complété par une calligraphie. Un concept inspiré de l’un des chemins les plus connus du monde : le « pèlerinage de Shikoku ». Une méditation à travers 88 temples bouddhistes où, après chaque visite, un moine appose une calligraphie et différents tampons dans le livre du voyageur.
Pour financer son projet, Jean a lancé une campagne de financement participatif qui lui a permis d’obtenir plus de 650 soutiens !
La sortie du livre est programmée en novembre et sera disponible sur lestudiobon.com et sur Instagram @lestudiobon.
Kara Urbanska-Bull, « La chèvre qui rit »
Née en Australie, à moitié Polonaise, cette pétillante jeune femme de 29 ans a déjà voyagé dans plus d’une quinzaine de pays ! C’est lors d’un voyage en Pologne, que Kara puise son inspiration en observant des Polonaises en train de cuisiner : « il y en avait partout ; cette ambiance, cette effervescence m’ont fascinée ». Elle tombe amoureuse de la cuisine française en rencontrant un cuisinier breton dans l’un des restaurants où elle travaillait en Australie.
Son restaurant « la chèvre qui rit », situé rue de la Grenouillère, voit le jour en décembre 2019. Avec son associé Antoine Meier, Kara souhaite créer un endroit convivial où les Colmariens peuvent se retrouver, décompresser, tout en dégustant une cuisine originale, colorée et saine. « Le plus important pour moi c’est la balance entre les textures, les couleurs et les saveurs. Une assiette colorée est la promesse d’un plat varié en nutriments et vitamines.«
Ses influences se ressentent sur sa carte, les « pickels » et les « ramens » sont issus de ses voyages en Asie, les plats épicés de ses voyages en Indonésie. Une carte qui change régulièrement au gré des saisons et des livraisons de produits locaux. Malgré les nombreux endroits où elle est allée, Kara n’a jamais été aussi bien accueillie qu’à Colmar. « J’ai rapidement créé des liens forts avec les habitants et les voisins de mon restaurant « .
Un parcours atypique ?
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