Les Colmariens ont du talent !

François-Xavier Lienhart

À Colmar, « je me sens chez moi » .

François-Xavier Lienhart est le directeur général de la filiale japonaise d’une société grenobloise, spécialisée dans les fixations pour l’automobile. Malgré les milliers de kilomètres qui le sépare de son Alsace natale, il reste attaché à Colmar. 

C’est en cours d’histoire-géographie que l’histoire d’amour entre François-Xavier Lienhart et le Japon a commencé. Colmarien d’origine, il étudiait alors au lycée Bartholdi. « Je me rappelle en particulier de certains exposés réalisés par des élèves revenus d’un voyage au Japon. Ils montraient des photos et quelque part, je me suis dit que j’allais étudier le japonais », raconte-t-il. 

Ce n’est pas resté lettre morte. Après le Baccalauréat, il est parti étudier à l’Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP). C’est dans ce contexte qu’il s’est rendu pour la première fois sur l’archipel nippon, dans le cadre d’un échange avec Osaka. Plus tard, alors même qu’il travaillait, il a décidé de passer sa licence de japonais. C’est la difficulté même de cette langue qui lui plaisait. « Quand on se met au japonais, on est à la recherche de quelque chose de difficile. Et on n’est pas déçu ! C’est ce qui fait le charme de l’apprentissage », explique-t-il.

Un ambassadeur de Colmar

François-Xavier Lienhart a déjà passé 20 ans de sa vie au Japon. Pendant trois ans, il a dirigé la filiale japonaise de Buffet Crampon, leader français dans la fabrication d’instruments de musique à vent. Aujourd’hui, il est à la tête de la filiale japonaise de la société ARaymond, qui fabrique des fixations en métal et en plastique. 

Sa carrière l’a emmené dans d’autres pays, au Brésil notamment. Au cours de ses pérégrinations, l’homme de 55 ans n’a jamais oublié Colmar, loin de là. « Avec le temps, mon lien avec Colmar ne s’est pas amoindri. Je m’y sens toujours chez moi, alors même que je n’y habite plus à temps plein depuis le baccalauréat. Et j’ai toujours certaines habitudes. » 

En octobre, le Maire, Eric Straumann, l’a désigné ambassadeur de la ville à l’étranger. « Quand je me présente au Japon, je dis que je suis originaire d’Alsace et de Colmar. J’incite les Japonais, quand ils voyagent en France, à faire un tour en Alsace ! »

Même si la beauté de Colmar et la gastronomie alsacienne lui manquent, il sait s’occuper, quand il n’est pas au travail. Il aime faire des randonnées et découvrir le Japon hors de sentiers battus. Il s’intéresse aussi à la littérature japonaise et à la musique. « Je continue d’aller à beaucoup de concerts. J’aime le classique et le jazz », détaille-t-il.


Elisa Arciniegas

Entre la musique et le yoga, elle trouve son équilibre

Originaire de Colombie, Elisa Arciniegas est Colmarienne de cœur depuis 2020. Musicienne professionnelle et compositrice, elle a aussi ouvert sa propre école de yoga et enseigne cette pratique ancestrale aux écoliers. 

« Musicienne et artiste plus que tout » : voilà comment se définit Elisa Arciniegas. Diplômée dans divers genres musicaux, c’est aussi une chanteuse dont le dernier album est sorti il y a peu. La musique donne le tempo à sa vie. Mais pour ne pas perdre pied, elle peut compter sur le yoga, une pratique qu’elle a découverte dès l’âge de 6 ans.

Originaire de Colombie, Elisa Arciniegas a commencé à en faire dans un parc de Bogota, grâce à un professeur qui donnait gratuitement des cours. « Plus tard, quand je suis arrivée à Strasbourg pour étudier la musique, je me suis inscrite dans un studio de yoga connu, j’allais en faire tous les jours. »

« Aucun jugement dans mes cours » 

Arrivée en Europe à l’âge de 25 ans, Elisa Arciniegas a d’abord vécu en Allemagne, puis à Strasbourg pendant treize ans avant de s’installer dans la cité Bartholdi en 2020. Aujourd’hui, Elisa Arciniegas a mis en place sa propre école de yoga et donne des cours à des élèves de l’école Pasteur. Depuis la rentrée, les enfants en maternelle en bénéficient aussi. « En plus de développer la force physique, le yoga leur apprend le respect envers les autres et envers le corps. Il n’y a aucun jugement dans mes cours, et pourtant, on avance. Je leur enseigne aussi à apprendre le yoga aux autres, ce qui renforce leur confiance en eux. »

Si le yoga prend une place importante dans sa vie, cela n’efface pas la musique. Au contraire, cet art la fait vibrer au plus profond d’elle. Elisa Arciniegas a étudié la musique classique, le jazz et l’improvisation en Colombie, à Strasbourg et à Bâle. Elle chante, joue du violon alto et de la guitare.

Un album sorti en décembre

La Colmarienne aurait pu jouer dans un orchestre toute sa vie, mais elle a décidé de prendre un autre chemin. A la place, la musicienne a sorti ses propres disques. Le dernier, en solo, est sorti en décembre. Dans ce cadre-là, elle s’appelle Violetazul. « A la base, il s’agit de faire connaître des rythmes moins connus de l’Amérique latine. J’incorpore aussi des musiques actuelles et des compositions à moi », décrit-elle. « Mon langage est inspiré de rythmes latino-américains. Mais dans mes concerts, j’aime bien jouer avec les nuances, insuffler un côté délicat, plutôt français, pour ensuite que ça parte fort ! »

Dans cette symphonie colorée, le yoga lui apporte quelque chose en plus. « Le yoga est venu m’équilibrer en tant qu’artiste et être humain. La musique a toujours pris le dessus, mais le yoga me libère de cet ego d’artiste, de cette recherche du succès », explique-t-elle.

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