A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous avons voulu mettre en lumière des femmes entrepreneures ou chefs d’entreprise. Michelle Kunegel, Christèle Maron, Marina Patroucheva, Barbora Rezkova et le collectif Or du Commun… Elles se battent pour développer l’entreprenariat et le management au féminin. Leurs parcours montrent que les femmes ont un rôle à jouer dans la vie économique et à des postes décisionnels.
Electrotechnicienne, créatrice et chef d’entreprise
Christèle Maron a créé sa propre entreprise, Electro-Ohms, en 2009. Basée à Walbach, cette société est spécialisée dans le domaine de l’électrotechnique et travaille pour différentes industries.
Vous êtes diplômée en électrotechnique. Qu’est-ce qui vous a attirée ?
Au collège, en 3e, nous avions la possibilité de choisir différents types d’ateliers. J’ai demandé à intégrer l’atelier bois et électricité, et cela m’a tout de suite plu. Je suis curieuse, j’aime comprendre le fonctionnement des choses. Dans ce métier, la partie théorique n’est pas à négliger. Je suis allée jusqu’en Master, toujours dans cette idée d’en apprendre davantage.
Encore peu de femmes se tournent vers ces métiers.
Au lycée, j’étais la seule jeune femme de ma promo. Cela n’a pas toujours été facile, mais j’ai aussi passé des supers moments et j’ai eu des professeurs incroyables. Les femmes ont leur place.
Vous avez créé votre propre entreprise. Comment vous sentiez-vous au démarrage ?
Il y avait une certaine crainte, mais en même temps c’était un challenge. Le leitmotiv, c’était ce besoin de liberté et l’envie de créer son job. Et quand on a une idée, il faut y aller.
Quelle est la signification de la Journée des droits des femmes, selon vous ?
On aimerait ne plus en avoir besoin. On souhaite simplement l’équité, et pouvoir avoir notre personnalité. Par exemple, je suis la fondatrice d’Electro-Ohms et je la dirige avec mon associé, mais chacun amène ce qu’il a à amener. C’est un management en duo, avec une volonté de parité.