« Le vol à voile, c’est la meilleure école pour apprendre à voler », assure d’emblée Christophe Sturm, le président du CICVVA (club de vol en planeur, basé à l’aérodrome de Colmar). Pour voler, les pilotes imitent les oiseaux : ils utilisent les courants ascendants et se déplacent sans moteur.
Le club propose des vols découverte et assure la formation des pilotes dès l’âge de 13 ans. « Il faut être attentif à tout, prendre constamment des décisions », résume Sylvie Horber, instructrice. « C’est un peu l’école de la vie, parce qu’une bonne cohésion de groupe est obligatoire. Mais une fois en vol, les pilotes se retrouvent face à eux-mêmes. »
Ils apprennent à voler
Jean-François, 13 ans
« Je suis inscrit au club depuis octobre. Je viens presque toutes les semaines et quand le temps est propice, je vole avec un instructeur. Je suis passionné d’aviation : j’ai déjà fait du modélisme. Ce qui me plaît dans le planeur, ce sont à la fois les sensations et la théorie. Quand on vole, on se sent libre ! Mais la manière dont fonctionne un planeur m’intéresse aussi. »
Valentine, 15 ans
« J’ai commencé à m’intéresser à l’aviation à l’âge de 10 ans, quand mon père m’a emmenée à un meeting aérien à Haguenau. Aujourd’hui, je veux devenir pilote de chasse. J’ai pu parler avec un pilote, qui m’a conseillé de faire du planeur pour acquérir les fondamentaux du pilotage. Le planeur permet aussi de décompresser : en vol, on ne pense qu’à ça, et ça vide la tête. »
Pour adhérer, s’adresser au club :
Le club compte…
75 | membres
21 | machines
5 | biplaces
11 | monoplaces
5 | remorqueurs
Le Mustang retrouve l’aéroport de Colmar
Une maquette au 1/8e de l’avion P-51 Mustang trône à l’aéroport de Colmar-Houssen depuis le 10 janvier.
Le fruit du travail de huit étudiants de l’école d’ingénieurs de Belfort-Montbéliard.
Pas moins de 100 heures : c’est le temps que chacun des huit étudiants de l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard a consacré à ce projet. Une réalisation de haute volée, qui comporte une dimension symbolique. L’avion qui a servi de modèle pour la maquette, le P-51 Mustang, a joué un rôle dans les opérations de libération pendant la Seconde guerre mondiale. Cet avion, qui a stationné à Colmar en 1945, retrouve donc sa place. Il appartenait au groupe de reconnaissance II/33 « Savoie » de l’Armée de l’air française.
« Le but était d’offrir quelque chose qui ait du sens », affirme Morgane, la cheffe de projet, inscrite en filière Ergonomie, Design et Ingénierie Mécanique (EDIM). Avec elle, Clothilde, Quentin, Pierre, Théo, Maude, Steffi et Nathan ont pris part aux travaux.
Chiffres clés
100 heures | temps passé par chaque élève sur ce projet
1 m | longueur de la maquette
30 | nombre de pièces, approximativement