Colmar, terre d’athlètes

le CHC marque des points !

Colmar vibre déjà au rythme des Jeux olympiques de Paris 2024. Labellisée « Terre de jeux 2024 », la Ville a organisé la semaine olympique et paralympique, le mois dernier. Deux athlètes Haut-Rhinois ont aussi les yeux rivés sur cette compétition. Grimpeurs de haut niveau, Mickael et Bassa Mawem ont ouvert leur salle d’escalade, à Colmar même.


Toujours plus haut, main dans la main

La salle d’escalade, ouverte depuis septembre, est un nouveau projet commun pour les frères Mawem. Les athlètes ne vont pas l’un sans l’autre. La preuve : ils ont tous les deux participé aux Jeux olympiques de Tokyo. On fait le point sur leurs similitudes et leurs différences.


Leurs points communs

Ils ont commencé l’escalade à six mois d’écart…

C’est à Village-Neuf, près de Saint-Louis, que la fratrie se met à l’escalade, au début des années 2000. Mickael a commencé six mois plus tard que son frère.

… et ont continué pour les mêmes raisons

« On a commencé l’escalade pour l’ambiance : c’est familial, très convivial », confie Mickael. La nature même de ce sport les a attirés. « C’est un sport individuel, on est seul face à soi-même, mais on ne peut pas avancer sans être à plusieurs. » Bassa renchérit : « Il y a toujours du monde pour t’aider, même à haut niveau. »

Ce sont des champions

Les frères Mawem ont un palmarès impressionnant : Mickael est devenu champion d’Europe en 2019, Bassa double vainqueur de la Coupe du monde de vitesse en 2018 et 2019, mais aussi recordman olympique d’escalade de vitesse (5’’45) à Tokyo. Et on en passe…

Leur force, c’est d’être à deux

Les sportifs ont toujours pu compter l’un sur l’autre. « On fonctionne ensemble. On se met la pression ensemble », raconte Mickael. « L’un sans l’autre, on ne serait pas là. Ce qui a fait qu’on n’a pas arrêté, c’est qu’on est deux. »

Leurs différences

Mickael a 31 ans, Bassa 37

Six ans d’écart, et pourtant, les sportifs sont comme les deux doigts de la main. Mais avec cette différence d’âge, une dynamique s’est installée, selon Bassa. « Je suis toujours là à courir pour ne pas que Mickael lâche, pour qu’il s’arrache. Pour s’en sortir dans la vie, il faut y aller à fond. Je lui montre cet exemple-là. »

L’un s’est spécialisé dans la vitesse, l’autre le bloc

Les frangins connaissent bien les trois disciplines de l’escalade. Mais Bassa s’est consacré à l’escalade de vitesse, qui consiste à atteindre le sommet d’une voie le plus vite possible. Mickael s’est davantage penché sur le bloc, une discipline dans laquelle il faut escalader des blocs complexes de faible hauteur, sans corde ni baudrier.

Pas les mêmes caractères

« On est très différents, mais on se complète sur plein de choses », sourit Mickael. « Bassa est très rigoureux. Quand il veut un truc, rien ne peut le faire trébucher. Il a de la rigueur, ce côté droit, carré… même s’il sait se relâcher en dehors ! J’ai plus un côté acharné. Je suis aussi rigoureux, dans le sens où je sais très vite me relever après des claques. »

Objectif Paris 2024

Colmar est « Terre de jeux 2024 », un label attribué par le comité d’organisation des JO de Paris. La Ville espère donc accueillir des équipes internationales olympiques et paralympiques. Plusieurs équipements ont été retenus comme centres de préparation. Pour les frères Mawem, un projet d’agrément de salle est en cours. Concentrés sur leur sélection, les grimpeurs s’entraînent d’ores et déjà dans cette salle. Il ne faudra pas louper une miette de leur ascension.

Rendre l’escalade accessible

C’est l’objectif de la salle d’escalade des frères Mawem : permettre à tous de grimper. « On accompagne les gens », explique Mickael. « En une séance, on se prend au jeu », complète son frère. L’idée, c’est aussi de profiter d’un moment de détente, seul ou entre amis : un espace snacking a été aménagé pour cette raison.


15 avril

Une course d’orientation en plein coeur de Colmar

Les rues pavées du centre-ville seront le terrain de jeu de 35 coureurs, hommes et femmes, qui s’affronteront à l’occasion d’un sprint urbain, une course d’orientation au format assez court. Cette manifestation, organisée par la Fédération française de course d’orientation avec le soutien de la municipalité, est une première pour Colmar.

Il y aura du beau monde : l’épreuve est qualificative au Championnat du monde de sprint qui se déroulera au Danemark en juillet. Les concurrents s’élanceront chacun leur tour, à une minute d’intervalle, sur un parcours de 4 km. Au total, l’épreuve durera un peu moins d’une heure, entre le premier départ et la dernière arrivée. Les passants, eux, pourront voir défiler les athlètes.


Zoom sur…

Le patinage artistique

S’épanouir grâce à la glisse

« C’est un des sports les plus complets au monde, selon moi », introduit Lison, l’une des professeurs au club d’enseignement de patinage artistique de Colmar, le Ceparc. Explosivité, cardio, souplesse, expressivité, théâtralité, équilibre, coordination, musicalité, expression de soi… Les bénéfices du patinage artistique sont nombreux. « La sensation de glisse plaît beaucoup aussi », note Christine Zimmer, la présidente.

L’association, née en 1994, compte 250 licenciés, cette saison. Ce sont des jeunes enfants, des adultes, des filles pour l’essentiel, mais aussi quelques garçons. Ils sont suivis par trois professeurs, Lison, Stéphanie et Liudmila, et une dizaine de formateurs. Au Ceparc, quatre disciplines sont enseignées : le patinage artistique, la danse sur glace, le ballet sur glace et, depuis la rentrée, le curling.

Le Ceparc organise aussi des stages, des animations en lien avec la patinoire, et plusieurs galas tout au long de l’année : à la Saint-Sylvestre, en fin de saison et un spectacle, en décembre. « C’est le moteur du club. Les jeunes s’éclatent, et ils nous le rendent bien », assure la présidente. 


Christine Zimmer
Présidente du Ceparc

L’ambiance est bon enfant, mais les anciens nous disent qu’on arrive à mélanger le côté loisirs et la compétition. Pour ceux qui veulent, il y a la possibilité de monter. 


Notez-le

Pour la première fois, le Ceparc accueille une compétition de ballet sur glace le 5 mars, à la patinoire :
17 équipes sont inscrites, représentant 340 enfants. Entrée payante

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