(Épisode 3)*
Créé vers la fin des années 1920, en perpétuelle évolution depuis, le quartier Sainte-Marie conjugue un habitat à l’évidente douceur de vivre, des espaces de recherche et d’enseignement de pointe, ou encore l’imposant hôpital Pasteur, à la réputation d’excellence.
Découvrons ensemble le quartier Sainte-Marie, un quartier qui compose à la perfection entre respect du passé et perspectives d’avenir, tout en laissant les habitants profiter d’un présent préservé.
Le quartier « Sainte-Marie », une offre complète pour ses habitants.
Sport, scolarité, santé, le quartier concentre en son sein tous les outils permettant de satisfaire les besoins de sa population.
École, associations, santé : des services de proximité et de qualité
L’école maternelle et élémentaire Pfister accueille près de 380 enfants du quartier entre enseignement et activités périscolaires. Pluridisciplinaire, l’Association d’éducation populaire Sainte-Marie propose à ses membres, de 6 à 80 ans, des activités variées et donne vie au quartier en organisant de nombreuses manifestations. L’Office national des forêts (ONF) propose des services sur les thèmes de la valorisation des espaces naturels. Enfin, installés dans le quartier depuis 1937, l’hôpital Pasteur et son extension Pasteur 2 sont reconnus, tant pour la qualité de leurs soins que pour l’excellence de leur plateau technique.
Stade, boulodrome ou gymnase : une offre multiple !
Faire du sport dans le quartier Sainte-Marie ? Rien de plus simple, grâce à une offre très variée. Avec un stade, un boulodrome et un gymnase, les sportifs trouvent de quoi satisfaire leurs passions.
Dans son îlot au vert dominant, le stade des cheminots propose ses espaces aux associations colmariennes de football. Depuis 2001, le boulodrome jouxtant le stade, offre 8 terrains destinés à la pratique de la boule lyonnaise, sur un espace de près de 780 m2.
À quelques encablures, le gymnase Pfister enfin, fait la part belle au badminton, au roller-skating, à la boxe et au karaté.
Une personnalité d’exception : le curé Oberlechner
Curé de 1933 à 1975 (date de son décès) de la paroisse Sainte-Marie, il a été responsable de sa construction. Si celle-ci a duré presque 30 ans avant d’être consacrée en 1961, c’est que l’homme a eu un parcours quelque peu atypique.
Afin d’attirer une population peu pratiquante, il a, par exemple, investi dans un bistrot qu’il transforma à la fois en buvette et en casino.
Le foyer comptait aussi une salle de théâtre et de cinéma, ainsi qu’un dispensaire, qui en fit un véritable centre d’aide sociale tout à fait adapté aux besoins du quartier…
Le Biopôle Adrien Zeller, un concentré de recherches !
Colmar est reconnue pour son positionnement dans la recherche et la formation dans les secteurs de la viti- et viniculture par exemple. Institut national de la recherche agronomique (INRA), RITTMO agroenvironnement®, Université de Haute-Alsace… autant de structures installées à Colmar grâce à l’émulation qui y règne.
Le Biopôle de Colmar regroupe ainsi, sur un site unique, une douzaine d’organismes d’enseignement, de recherche fondamentale, de recherche & développement et de transfert & développement.
Il constitue un pôle de compétences sur deux thématiques-clés : «agroenvironnement» et «vigne et vin» et représente ainsi un partenaire scientifique incontournable dans les réseaux régional et rhénan.
Structure d’excellence… le Biopôle est aujourd’hui, plus que jamais, porteur d’avenir pour Colmar et son agglomération.
Une naissance dans les années folles
Jusqu’à la fin des années 1920, le secteur était couvert de champs. Il sera l’un des quartiers pilotes pour l’Office public HLM créé par la ville en 1922. Parmi les premières opérations figurent les logements de la Cité Jardins (1928-1931) et de la Cité des Vosges (1930-1932) réalisés par l’architecte communal Frédéric Walter. Viennent ensuite les constructions de l’école Pfister (1930-1931) et de son gymnase en 1938 ainsi que celle de l’hôpital Pasteur entre 1932 et 1937. Après la Seconde Guerre Mondiale, l’urbanisation se poursuit par la 1ère tranche de la Cité Wimpfeling (1950-1951) puis par la seconde en 1961-1963, suivie de l’installation du Centre de recherches agronomiques et de l’amorce de la zone industrielle Sud.
Chiffres clé
- 5 000 m2 | de serres et d’installations expérimentales
- 2 | laboratoires universitaires de recherche
- 260 | étudiants (UHA) sur le site du Biopôle
- 1 | école maternelle et élémentaire