Foire aux Vins

les retrouvailles !

On attendait cette 73e édition avec impatience, après deux années de crise sanitaire.
Cette année, la Foire aux Vins d’Alsace revient pour de bon !

Foire gastronomique et commerciale, l’événement est résolument festif.
Pendant une semaine et deux week-ends, découvrez les savoir-faire de la région et vibrez au rythme des concerts et animations variés.

Une fois de plus, le festival est doté d’une affiche alléchante. Année après année, l’équipe du Parc des expositions fait en sorte d’attirer un panel varié d’artistes.
Découvrez l’interview des programmateurs.

+ D’infos : Du 22 au 31 juillet.
Toute la programmation sur :


Je suis un pur produit colmarien : je suis né et j’ai grandi ici », sourit Nicolas Pierrat. Il a donc un attachement tout particulier à la Foire aux Vins. Cette année, il s’apprête à remplacer Claude Lebourgeois en tant que directeur artistique. « J’ai pris conscience de l’ampleur de la tâche. Je suis très honoré.  ”

Nicolas Pierrat

Interview

« On côtoie l’humain »

Entrez dans l’envers du festival de musique de la Foire aux Vins… Claude Lebourgeois, programmateur depuis 33 ans, et Nicolas Pierrat, son successeur, nous parlent de leur métier, au contact des artistes.

1.
Comment élaborez-vous la programmation du festival ?

Claude Lebourgeois : On suit les souhaits et les goûts du public, pas forcément nos goûts personnels. Ce qui signifie qu’il faut écouter de tout, tout le temps, car ça peut correspondre à un besoin. Du hard rock jusqu’à la musique classique.

Nicolas Pierrat : Notre marque de fabrique, c’est : pour tout le monde et tous les styles. On est éclectique : rock, rap, électro… Mais on s’autorise à programmer des choses un peu différentes. Je pense à la soirée rap de cette année, avec Damso et PLK. On s’est démarqué par rapport à d’autres festivals, et ça a été payant.

C. L : Je précise qu’il y a une forte collaboration entre les festivals… On n’est pas forcément concurrents ! 

2.
Avez-vous l’occasion de programmer des artistes peu connus, qui selon vous ont le potentiel de percer ?

C. L : Oui ! Je me souviens de Roch Voisine, en 1990. Quand je l’ai signé, il n’était pas encore très connu, mais je me disais que ça allait être un carton… et c’était le cas. Je pense aussi à Vianney, Charlie Winston, ou Garou, en 2002… Entre la signature et le festival, la comédie musicale Notre-Dame-de-Paris est passée par là. La billetterie s’est affolée. Au final, on a rajouté un concert, au dernier moment ! Voilà le vrai boulot du programmateur. Bien sûr, il y a des cas où les artistes s’imposent.

3.
Combien de temps faut-il pour élaborer la programmation ?

C. L : Nicolas travaille déjà sur la programmation de l’édition 2023 ! 

4.
Comment faites-vous pour attirer les artistes ?

N. P : Notre point fort, c’est l’accueil. Il faut jouer là-
dessus. On se décarcasse pour que les artistes arrivent dans les meilleures conditions. On assure déjà un accueil irréprochable et ensuite, on va plus loin que ce qui est demandé. De cette manière, on travaille sur le long terme. C’est ce que j’ai appris en arrivant ici il y a douze ans.

C. L : Les fiches techniques font partie intégrante du contrat des artistes. Elles détaillent leurs exigences en matière d’accueil – avec parfois des demandes très précises. Je fais souvent l’analogie avec un burger de fast-food. Au cours de leur tournée, partout où ils vont, les artistes veulent toujours retrouver les mêmes ingrédients.

5.
Claude Lebourgeois, cela fait 33 ans que vous programmez des artistes. Quels sont vos meilleurs souvenirs ?

C. L : Sur 600 artistes, il y a autant de souvenirs différents ! Soit des shows supers, soit des supers moments avec eux. Je pense à la magie du show de Leonard Cohen en 2009, qui a communié avec le public. Une vraie aura se dégageait de lui, un peu à l’image de Sting. Ce sont deux grands artistes qui m’ont marqué. Hors scène, ils sont d’une humilité qu’on ne peut pas imaginer. C’est l’intérêt de ce métier : voir ce qu’il y a derrière l’artiste. 

6.
Vous laissez les rênes à Nicolas Pierrat. Comment se passe la transition ?

C. L : Très bien, car on travaille en binôme depuis 2010 ! Nicolas connaît tout. J’ai entièrement confiance en lui.
On est exactement dans la même veine. Il a tous les atouts en main pour que le flambeau continue de brûler.

7.
Après deux ans sans festival, vous devez être impatients de revivre une Foire aux Vins…

N. P : Oui, on a besoin de retrouver les équipes. Programmer, c’est chouette. Mais la finalité, c’est le jour J. Par ailleurs, une fois la programmation bouclée, un autre travail commence pour nous : la partie technique, comme réserver les chambres d’hôtels ou préparer le séjour des artistes. Là, ça devient plus concret. On a deux ou trois mois pour faire en sorte que ces dix journées de festival se passent le mieux possible.


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