Karine Ferrari, Directrice Hôtels Bristol et Paul & Pia
Que pouvez-vous nous dire sur la ville et votre ressenti ?
Colmar est une ville dans laquelle on se sent en sécurité, même si, comme dans toute ville active, s’il y a des endroits qui sont plus difficiles que d’autres. Nous avons de la chance, c’est une ville verte, avec beaucoup de parcs et d’arbres, dont certains dits « remarquables ».
Je suis personnellement très sensible à l’entretien des pistes cyclables, utilisant souvent ce moyen de locomotion ! La taille de la ville est d’ailleurs parfaite pour cela…
Directrice de deux hôtels à Colmar, comment avez-vous traversé cette crise inédite avec vos équipes et qu’en retenez-vous ?
La crise sanitaire a mis en évidence l’importance de diversifier sa clientèle. Il manque dans les hôtels que je dirige (ou au Grand Hôtel Bristol) une clientèle d’affaires, qui complèterait parfaitement la clientèle touristique. Le nouvel hôtel, Paul&Pia Welcome home hotel, a quant à lui beaucoup plu, avec une clientèle avide de changements, de couleurs pétillantes et d’un esprit de « Grande maison »… Il plaît à la clientèle connectée : grâce aux couleurs de la nouvelle décoration, nous faisons des heureux chez les « Instagrameurs » notamment !
Enfin, les équipes ont eu besoin d’être rassurées constamment. La situation fut anxiogène pour un certain nombre de personnes. Beaucoup ont souhaité changer de vie après, ce qui dans notre profession peut être compréhensible : on s’est retrouvé à la maison les soirs, les weekends… en famille ! C’était nouveau et on y a pris goût !
Avez-vous des idées pour améliorer votre situation en tant qu’habitante et employée à Colmar dans les années à venir ?
Pour ma part, j’aurais tendance à dire qu’il faut sensibiliser, voire verbaliser les personnes qui laissent leurs déchets sur la voie publique… et je parle aussi de nos amis les bêtes ! Il faut également encourager les entreprises à venir s’installer à Colmar. Je pense qu’on aurait intérêt à mettre en avant le tourisme vert, avec les randonnées à vélo par exemple : c’est une vraie clientèle à capter, et ceux qui ont pris de l’avance sont ravis de l’avoir fait ! Le centre-ville, enfin, manque à mon sens de belles boutiques : il faudrait permettre à un plus grand nombre d’indépendants de s’installer.
Laurent Quignette, Bretzel man, un sportif hors du commun
Qu’est-ce qui vous a poussé à pratiquer votre sport à haut niveau ?
J’ai toujours fait beaucoup de sport, très tôt du tennis à haut niveau… En arrivant en Alsace, j’ai débuté le triathlon. Mon mentor Hugues Clauser (Colmar) m’a fait découvrir et m’a poussé jusqu’au double ironman. J’ai adoré, et j’ai développé mes capacités sur les longues distances. Puis j’ai voulu me dépasser, encore plus, suite à un accident de vélo dans nos montagnes Vosgiennes. Après ma convalescence, j’ai participé à des coupes du monde d’ultra triathlon, et notamment en 2017, 2 déca ironman (38 kms natation, 1800 kms de vélo et 422 kms de run) en moins de 2 mois avec une victoire au Mexique.
Quels sont vos prochains projets, à Colmar notamment ?
J’ai toujours plein de projets ! à Colmar, je travaille déjà sur l’organisation de la seconde édition du « Bretzel ultra triathlon « (BUT) qui aura lieu du 26 juin au 3 juillet 2022 à Colmar dans la Waldeslust. La semaine dernière notre association « Bretzel team » a rencontré la Direction des sports de notre ville pour apporter les améliorations nécessaires sur le BUT 2. Comme en 2021, cette édition comptera comme manche de coupe du monde d’ultra triathlon.
A titre personnel, mon grand objectif 2022 est de participer aux championnats du monde sur le déca ironman en Suisse.
Un parcours atypique ?
Un projet original ?
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