Marielle & Damien
« Ma.Dam Coffee Bike »
Quel est le concept de « Ma.Dam Coffee Bike » ?
Nous proposons du café de spécialité à vélo. Notre carte de boissons est élaborée à partir d’un café au goût prononcé et dont la provenance respecte des valeurs humaines. Le fait de le vendre à vélo nous permet d’être mobiles et d’aller ainsi directement à la rencontre des habitants. C’est également plus économique, écologique et original. Nous souhaitons vivre cette ville et prendre le temps de rencontrer les gens.
Pourquoi ce choix de vous lancer dans la vente de café ?
Damien est breton et moi, alsacienne. Nous avons 33 ans et nous sommes rencontrés lors de nos études de commerce à Lille. Nous avons voyagé, travaillé et habité dans plusieurs pays : aux États-Unis, au Luxembourg, en Thaïlande… Mais c’est lors de notre année en Australie que nous sommes tombés amoureux de la culture du café. Nous avons découvert ce milieu en tant que consommateurs et, en travaillant dans des cafés comme barista, nous avons acquis plus de connaissances sur la préparation de ce produit. Nous avions vraiment envie d’entreprendre ensemble pour profiter de notre complémentarité : à deux, les solutions sont plus faciles à trouver !
Frédéric Meyer
son engagement pour les plus démunis
Vous qui êtes salarié de l’association Espoir et bénévole pour l’Ordre de Malte, pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?
Cela fait 15 ans que je travaille pour l’association Espoir au sein d’un centre d’hébergement social. J’interviens auprès de personnes sans hébergement en leur proposant un accompagnement global pour qu’elles retrouvent une autonomie (santé, logement, familial, budgétaire, sociale). En parallèle, j’ai rejoint l’Ordre de Malte il y a un an. à l’Ordre de Malte nous sommes tous bénévoles, on sort du cadre professionnel et le contact humain est pour nous le plus important ! Il y a beaucoup plus d’échanges informels lors des maraudes. Nous allons à la rencontre des gens et nous respectons leurs choix, sans porter de jugement.
Depuis que vous vous êtes engagé dans cette voie, avec-vous noté une évolution ? Et notamment durant cette crise sanitaire ?
La crise sanitaire a permis un formidable élan de solidarité. Une trentaine de bénévoles ont rejoint l’Ordre de Malte de Colmar. Cela nous a également permis d’intensifier les maraudes pour parvenir à une par jour en période hivernale en alternance avec la Croix Rouge et une tous les deux jours en période estivale.
Ce qui me frappe en ce moment, c’est le fait qu’en Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), nous accueillons des personnes de plus en plus âgées (plus de 60 ans) et de plus en plus jeunes (18 ans).
Un parcours atypique ?
Un projet original ?
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